N°40 - septembre 2005

L’équipe de rédaction : C.Auzépy christian.auzepy@wanadoo.fr
Site anfas : http://anfas.free.fr

Le mot du Président

       Avec Mérignac, en septembre 2004, pour les 40 ans des F.A.S. et Mont-de-Marsan, en juin 2005, pour la finale opérationnelle du MIRAGE IV, l’occasion a été donnée à l’armée de l’air et à tous les médias de présenter notre grand commandement et notre premier avion opérationnel des années 60, sans leurs auréoles de « nucléaire-secret défense ». Enfin le MIRAGE IV, après 337 000 heures de vol –sans compter les heures d’alerte A 15 tenues par les équipages du couple MIR IV- C135 F et leurs mécanos dans les ZA – avait sa place dans le monde de l’aéronautique, un monde qui l’a sans doute « snobé » par méconnaissance de ses capacités.
       Pendant ce temps, nous, les anciens des FAS, rassemblés, nous nous efforcions de tourner ces pages doucement, à notre rythme, certainement pour les savourer pleinement.
       A Mérignac, c’était la fête.
     A Mont-de-Marsan, je vous ai sentis recueillis, vous étiez même sérieux. Vous avez été assidus à tous les rendez-vous que je vous avais donnés, en liaison avec l’ERS et son personnel. L’abbé de la Madeleine a été très sensible à l’hommage que nous avons rendu à nos copains dans sa grande église. Il ne fut pas le seul à le ressentir.
Nous avons eu aussi quelques moments de « désordres » pendant nos deux jours. Je n’avais jamais imaginé un seul instant que les membres du conseil d’administration kidnapperaient le car qui devait nous conduire aux rues du Cdt PARDAILLAN et du LTT MARTIN pour déposer une gerbe, en abandonnant leurs président et vice-président sur le trottoir. L’attente fut longue de chaque côté mais le président et son second étaient à l’ombre, les kidnappeurs dans la chaude moiteur des 35° du car.
       Il y eu aussi le jeu de piste pour trouver le resto du jeudi midi, en plein centre de St-Pierre-du-Mont, certains sont retournés manger à Marsan…. Et la difficulté à placer tous les présents car le traiteur avait oublié d’installer une table de 15 personnes. Malgré tout, nous avons tous conservé notre sourire : c’est cela aussi l’ambiance ANFAS. Merci à tous ceux qui avaient fait le déplacement sur Marsan et plus particulièrement, aux familles de nos disparus qui ont cheminé à nos côtés pour franchir cette étape du « dernier vol du IV ».
En votre nom, je salue très respectueusement notre Premier Chef, le Gal MAURIN qui, avec allant et bonne humeur, nous a accompagnés pendant ces 2 jours.
 
Merci CALUMET 01.
                                               Jacques Pensec
 

Prière du pilote



Au nom du père qui a créé l’espace,
Du fils qui a ouvert le ciel aux hommes,
De l’esprit qui donne vie,
Vierge Marie, Notre Dame des Ailes,
A qui les pilotes, même enfants prodigues, ont toujours fait confiance,
Vois, à tes pieds, des fils qui voudraient se hausser jusqu’à Toi.
Obtiens-leur une âme pure comme l’azur qui les environne,
Un cœur fort comme les jet stream qui les portent,
Un corps robuste comme les coursiers qu’ils chevauchent,
Une attention sans faille comme les radars qui les guident,
Une jeunesse d’esprit aussi large que les horizons qu’ils contemplent,
Une passion de servir puissante comme les poussées qui les propulsent.
Mais surtout, ô Notre Dame des Ailes,
Sois toujours présente à leur navigation,
Fais-les triompher des tempêtes qui dévient leur trajectoire,
Pour qu’ils atterrissent, un jour, près de Toi,
A l’aéroport de l’éternité.

Prière du mécano à Saint ELOI.



Dieu, Père plein d’amour,
Tu nous as confié le monde
Afin que tout homme puisse
Vivre dans le bonheur et la paix.

Donne-nous intelligence et courage
Pour qu’à l’exemple de Saint Eloi,
Nous sachions
Etre des artisans du beau
Et des hommes de cœur.

Aide-nous à réaliser nos tâches
Quotidiennes avec générosité.

Nous sommes tes enfants,
Garde-nous fidèles pour marcher
A la suite de Jésus-Christ. Amen.

Ne les oublions pas

22 nov. 1963
27 janv. 1964
4 mars 1965
15 oct. 1966
15 oct 1966
12 juin 1966
19 nov 1969
9 janv 1970
9 janv 1970
12 oct. 1971
12 oct. 1971
30 juin 1972
30 juin 1972
30 juin 1972
30 juin 1972
30 mars 1973
15 mai 1973
15 mai 1973
29 avril 1974
29 avril 1974
9 janv. 1975
9 janv. 1975
20 déc. 1976
20 déc. 1976
20 déc. 1976
20 déc 1976
7 oct. 1977
7 oct. 1977
30 mai 1978
21 avril 1982
21 avril 1982
 

Ltt LENOUVEL Jacques
Ltt ROUSSEL Jean
LCL LARSABAL André
Sgt BIENFAIT Guy
Cne FRECHET Michel
Cne JEANNOT Abel
Cne BRU Simon
Cdt COURCELLE-LABROUSSE Hervé
Ltt DUMAS Michel
Cne PENET Alain
Ltt CONSTANT Jacques
Cdt DUGUE Georges
Ltt FRUGIER Serge
Cne PARAGE Hubert
AdC HECQ Albert
Ltt LALANNE Christian
Cdt PROESCHEL Jean-François
Cne BROSSET-HECKEL Philippe
S/Lt TUPIN Alain
Adj THOMASSET Christian
Ltt BLOT Raymond
Ltt GAY Jean-Claude
Cne BELLOEIL Jean-Claude
Cne SEGURA Christian
Ltt MOUSSION Jacques
Ltt CHALUMEAU Serge
Cdt PARDAILLAN Raymond
Ltt MARTIN James
Cne de GRIVEL François
Ltt CAMOU Bernard
Cne POUECH Hervé
 

30 ans
30 ans
40 ans
24 ans
32 ans
34 ans
33 ans
37 ans
33 ans
33 ans
28 ans
35 ans
34 ans
33 ans
36 ans
34 ans
36 ans
40 ans
27 ans
29 ans
33 ans
31 ans
38 ans
27 ans
25 ans
27 ans
41 ans
33 ans
32 ans
36 ans
30 ans
 

EB 2/92 AQUITAINE
EB 2/92AQUITAINE
93° EMS
EB 2/92AQUITAINE
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EB 3/94ARBOIS
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EB 2/93CEVENNES
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ERV 4/93AUNIS
ERV 4/93AUNIS
ERV 4/93AUNIS
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EB 2/91BRETAGNE
EB 3/94ARBOIS
EB 3/94ARBOIS
EB 2/92AQUITAINE
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EB 2/94MARNE
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92ème EB
92ème EB
92ème EB
92ème EB
EB 1/91GASCOGNE
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EB 3/94ARBOIS
EB 2/91BRETAGNE
EB 2/91BRETAGNE
 

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Neuilly en Donjon
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Djibouti
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Bergerac
Fay aux Loges
Val d’Ajol
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Hallignicourt
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Hao ( Polynésie )
Hao ( Polynésie )
Hao ( Polynésie )
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Biscarosse
Chapelle les Luxeuil
Chapelle les Luxeuil
Apremont
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Luxey
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Mauléon
Mauléon
Mauléon
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Mont-de-Marsan
Mont-de-Marsan
Solenzara
Vielle-St-Girons
Vielle-St-Girons
 

COMMANDEMENT DES
FORCES AERIENNES STRATEGIQUES

ORDRE DU JOUR N° 9

 

          Au moment où je quitte mon commandement, je rends hommage à tous ceux, officiers, sous-officiers, militaires du rang, personnel civil des Forces aériennes stratégiques qui m’ont témoigné de leur confiance pendant trois années. Ils ont œuvré, à mes côtés, avec foi et avec cohésion, pour maintenir en condition la triade constituée par le Mirage 2000 N, le ravitailleur C135 et le missile ASMP et pour en assurer son efficacité et sa sûreté.

          Personnel du Commandement des forces aériennes stratégiques, votre ardeur et votre engagement ont été maintes fois reconnus en opérations : Epervier, Tarpan, Artémis, Licorne, Dorca, Serpentair, sur les théâtres d’Afrique, du Moyen-Orient, d’Asie centrale, durant les exercices nucléaires, et au quotidien. Par votre action déterminante, vous participez pleinement à l’autonomie stratégique, à l’indépendance de la France et par là même, à l’œuvre de paix, soyez en convaincus.

          C’est grâce à la rigueur, au dévouement et au don de soi de vos Anciens, de tous ceux qui vous ont précédés dans les unités des FAS, que la France, décidée de se doter de l’arme nucléaire, s’est ainsi imposée dans le concert des nations tout en assurant sa liberté d’action. Je leur en rends hommage.

          Garants de la crédibilité de la composante nucléaire de l’armée de l’air, vous êtes les héritiers de ces valeurs et je m’incline devant vos fanions. Ces fanions sont les témoins de l’esprit de sacrifice, de l’honneur et du courage, dont ont fait preuve les hommes et les femmes des Forces aériennes stratégiques d’hier et d’aujourd’hui.

          Je tiens, une dernière fois, à vous exprimer toute ma gratitude pour votre soutien indéfectible et pour votre totale réussite dans la mission ultime de souveraineté.



A TAVERNY, le

Le Général de corps aérien Pierre-Henri MATHE
commandant les Forces aériennes stratégiques

 

Discours prononcé par le Général Mathe
lors de sa cérémonie d'adieu à l'armée de l'air.

Messieurs les inspecteurs généraux,
Monsieur le gouverneur de Paris,
Messieurs les officiers généraux,
Messieurs les maires,
Et je dirais tout simplement et de tout mon cœur, chers amis,



Derrière ce pupitre, en cet instant, dans ce lieu, ce hangar où des joies et des peines furent vécues pendant mes cinq premières années de vie opérationnelle, là où j’ai appris le sens de l’être, vous voudrez bien comprendre toute la difficulté que j’ai d’évoquer toutes les pensées qui peuvent me venir à l’esprit. Pour ne pas seulement paraître je vais essayer de trouver le sage équilibre pour exprimer mes sentiments dans un compromis japonais entre « ceux qui savent ne parlent pas et ceux qui parlent ne savent pas » et essayer de m’extraire du prêt à penser quotidien.

Je voudrais tout d’abord vous accueillir en vous souhaitant la bienvenue et remercier le commandant du Vercors, le Lieutenant-Colonel Séverin, qui a accepté que cette cérémonie se fasse sur ce parking cher à certains et dans les locaux de son escadron.
Mes remerciements vont également à la Base aérienne 110 et à son chef, le Général DERIEUX, avec qui j’ai partagé trois années de vie opérationnelle intense à Cambrai et au Tchad, et qui a la garde du drapeau de ma première escadre de chasse auquel j’attache mémoire, émotion et une valeur hautement symbolique.
 
J’exprime toute ma reconnaissance aux légionnaires, aux hommes et aux femmes qui ont aidé à l’organisation de cette cérémonie ainsi qu’à tous ceux qui y ont participé brillamment et enfin à vous tous qui avez répondu tout simplement oui à mon invitation.
 
J’ai une pensée émue, plus particulièrement, pour les inspecteurs généraux qui m’ont accompagné lors des honneurs au Drapeau, ce drapeau qui représente pour moi la première mission de souveraineté, mission de défense du territoire contre toute agression provenant des airs. Les anciens avaient coutume de nous accueillir dans cette escadre par ces mots : « Ta mission petit est de protéger Paris et l’escadron de bombardement, stationné sur la base, en charge lui de la mission ultime de souveraineté : la dissuasion», mission concrétisée, lors de cette prise d’armes, par le Drapeau de la 31ème Escadre aérienne.
 
Mes affectations à la 10e, à la 13e puis à la 12e escadre de chasse et enfin bien plus tard au Cabinet du Premier ministre m’ont impliqué à tous les niveaux de la chaîne de défense aérienne et je peux témoigner que la nature du risque pour la Nation est toujours la même. J’ai eu l’occasion de connaître ou d’agir directement face à des événements marquants, comme le survol de Paris et plus précisément des Champs Elysées, par des avions de ligne qui larguaient des tracts au nom de causes indépendantistes, comme l’interception d’un avion d’affaires en panne de pressurisation avec tous ses membres d’équipage décédés et qui s’est écrasé, au sud de Nantes, après quatre heures de survol de la Bretagne, mais aussi l’accompagnement pendant de nombreuses années d’avions de lignes de pays « renégats » impliqués dans des attentats.
 
Force est de constater que pour ces missions de souveraineté le contrat opérationnel est inchangé : il est toujours de garantir l’honneur de la patrie devise inscrite sur les drapeaux des unités de l’Armée de l’air.
Je voudrais aussi adresser mes remerciements à l’ensemble du personnel des Armées qui m’a permis d’effectuer une carrière passionnante parmi des hommes et des femmes qui en général rivalisent de respect.
Plus concrètement, j’ai apprécié leur ouverture d’esprit, grâce à eux j’ai eu l’honneur, et la joie de travailler notamment dans la conduite des programmes d’armement dans un bureau où régnait une totale confiance et le soutien permanent du Major et du Sous-chef Plans-programmes de l’Armée de l’air. Je citerai quelques programmes qui me tiennent à cœur : les missiles Mica, Apache et SCALP, l’ATF qui donnera naissance à l’A400M, l’Hélico-resco et le 2000-5.
 
Cette ouverture d’esprit, je l’ai retrouvée maintes fois dans le cadre interarmées, interministériel et international et je voudrais rendre un hommage marqué à tous ceux avec qui j’ai eu le privilège de travailler en opérations au Tchad et en Arabie Saoudite, dans les cabinets du Premier ministre, au CHEM et à l’IHEDN.
Je voudrais maintenant mettre à l’honneur les hommes et les femmes avec qui j’ai oeuvré au plus haut niveau comme sur le terrain pour la crédibilité des moyens de la mission ultime de souveraineté pour qui honneur et patrie ne font qu’un, et qui sont totalement intégrés dans la chaîne humaine de responsabilité où chacun, à sa place, a un rôle essentiel pour garantir la dissuasion. Je voudrais tout particulièrement citer ceux qui ont apporté un soutien indéfectible à la mission de dissuasion de l’armée de l’air. Je pense plus particulièrement au personnel de l’État-major des armées et de l’Inspection des armements nucléaires.
Je peux témoigner que la Nation peut compter sur tous les officiers, sous-officiers, militaires du rang dont le culte est la sauvegarde des intérêts vitaux.
 
Tout simplement, je voudrais maintenant remercier, ma famille pour m’avoir permis et faciliter cette première tranche où vie professionnelle aéronautique et vie familiale se sont en permanence imbriquées.
Je pense bien sûr à mes parents, mes beaux-parents. Ma femme et mes enfants qui m’ont supporté dans tous les sens du terme jour après jour, dans les différents mutations et sans qui cette belle aventure n’aurait pas eu lieu….
Après ces mots de bienvenue et de remerciements et avant de finir sur quelques réflexions, je voudrais, dans un premier temps, évoquer un écueil que nous devrions tous essayer d’éviter.

Parfois, nous pouvons oublier pour des raisons conjoncturelles, économiques, médiatiques, d’intérêt personnel la notion d’intérêt commun, notion qui devrait être le credo de tout responsable, quel que soit son niveau. Ce credo de la recherche de ce seul essentiel, permet de garantir les grands choix stratégiques, qui sont au cœur de l’important, et leur donner ainsi un caractère pérenne.
Nous sommes tous soumis au flux des événements quotidiens qui peut travestir l’essentiel. A ce stade, il est temps de prendre du recul et de ne pas devenir naïf, afin d’éviter que le bien et le respect profond de l’homme ne deviennent qu’illusion.
 
Le jour d’un départ pour une nouvelle aventure humaine, il est de bon ton de léguer des réflexions sur quelques 35 années d’expériences au sein des armées.
Elles seront inspirées, sans protocole et sans message politique particulier par les pensées et les écrits de Saint-Exupéry, Renan, Marx et du Général de Gaulle.
Tout d’abord, vous m’avez appris la vraie grandeur du métier des armes qui est et qui sera toujours l’union des militaires qui sont à son service. Cette union passe, avant toute considération, par une attitude ouverte et réaliste où la qualité d’écoute est un élément fondamental car trop de certitudes divisent les hommes et un certain nombre d’interrogations est indispensable pour les rapprocher.
Ensuite, vous attendez beaucoup dans votre, dans notre futur. Pour le rendre toujours possible et pas seulement se contenter de le prévoir nous devons nous comporter en véritables acteurs du progrès, à la recherche permanente de la performance et de l’adéquation des structures à notre mission. Pour cela, notre raisonnement doit toujours avoir comme point de départ la richesse du savoir – faire des hommes et des femmes qui partagent un profond respect du passé. Notre cheminement intellectuel doit être à partir de cela, astreint à une obligation de résultats concrets et refuser toute utopie qui permettrait à ses adeptes de condamner ce qui existe au nom de ce qui n’existe pas.
Enfin, le partage de convictions avec nombre d’entre vous dans cette salle m’a enseigné le devoir d’animer la communauté dont vous avez la charge et qui œuvre pour le succès de sa Mission. Animer dans son sens premier, donner une âme convaincue de vérité, de cohérence, de solidarité en un mot créer une renaissance morale sans laquelle le Général de Gaulle affirmait « toute évolution des institutions, toute refonte de l’outillage, toute réforme même des intelligences n’auront point d’efficacité ».
Tout simplement animer, commander avec le cœur pour essayer de toujours voir l’essentiel et ainsi valoriser une communauté qui donne esprit à un être responsable dont le degré de confiance sera défini par les membres de cette communauté. Ainsi, le pouvoir pour agir sera d’une autre nature qu’une simple compensation par rapport à un manque identitaire.
 
Entre nous, voilà quelques messages qui ont été inspirés par ces 35 merveilleuses années.
En ce jour, quittant l’Institution, dans ce hangar, chargé de symbole où je revois l’adieu au sens propre, le seul, du Cne DUBOS et du Cdt BEGUE, je ne voudrais pas plus épiloguer sur mes sentiments et simplement vous dire qu’il n’est pas nécessaire de les exprimer car ce sont ceux que vous partagez. Dans ces moments de vrais dialogues c’est vous qui m’apportez votre part de vérité, vous avez tous une place dans mon cœur. Je voudrais une dernière fois vous remercier et vous saluer tous après avoir partagé ce moment de complicité et m’adresser plus particulièrement au personnel des FAS pour leur dire qu’ils seront en de bonnes mains pour garder la foi et garder le « culte qui les rassemble, les réchauffe et les grandisse ».

Général MATHE